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  • 2ème semaine : deuxième dentition. (ou deuxième  A4)

    Mercredi 8 novembre
    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>



    18h00 : démarrage lecture du Manifeste, puis Flop et Tante Hortense : musique et chansons carnivores.


    20h00 : manger.


    20h 30 ou 21h00, débat : «Election de Lula ? Transition à Cuba ?...  nouveaux cours en Amérique du Sud.. ?», Introduit par Autres Brésils – Brésil en mouvements.

    <o:p> </o:p><o:p></o:p> <o:p><o:p> </o:p>Jeudi 9 novembre
    <o:p> </o:p>18h30 : lecture du Manifeste. « Le Décaméron des femmes », de Youlia Vosniesssentskaia, lecture dramaturgique par les six comédiennes de La Liseuse (mise en voix : Caroline Girard).
    <o:p> </o:p>20h : manger.
    <o:p> </o:p>



    21h, débat : «À quoi servent les revues ? », introduit par Drôle d'époque et Lignes (invités, Hermaphrodite, Vacarme, Cassandre, Artension, Chimère...)





     

    <o:p> </o:p>Vendredi 10 novembre
    <o:p> </o:p>



    18h30 : lecture du Manifeste. Beatriz Azevedo (Brésil) : « Peripatetico » et « Idade da pedra ». Poèmes de R. San Gerotéo et de Vallejo, par Roberto San Geroteo.

    <o:p> </o:p>



    20h00 : manger.

    <o:p> </o:p>



    20h30 : film (30mn) entretien avec Joelle Aubron (Action Directe). Débat : « Lutte anti-terroriste : état d'exception permanent », introduit par le Collectif pour la libération des détenus politiques (A. D. et Georges Abdallah). Présence M.A. Combesque, de juristes...





    Samedi 11 novembre





     





    17h00 : Lecture du Manifeste.

    <o:p> </o:p>



    18h00 : Le procès en révision de Jésus Christ. (huitième tableau de « L'Homme et le Cheval » de Oswald de Andrade) (12 personnages), et « Tombeau pour New York » de Adonis, lectures organisées par Pierre Etienne Heymann (suivi musical Mirtha Pozzi) ; 20h : manger... digestions et conclusions diverses...





     





    Dimanche  12 novembre

    <o:p> </o:p> Digestion.  17h Fermeture de l'expo. Pour le manger préparé par Mme Tacco Ndongo, il sera demandé 5E aux mangeurs.



    (www.teranganet.com )





     

    <o:p>Cette seconde semaine sera plus théâtrale et poétique (avec les lectures de jeudi et de samedi, et la soirée du vendredi) que ne l'a été la première, dans le cadre toujours somptueux de l'exposition, et cette fois encore, chaque soirée se terminera avec des débats, rencontres, discussions....   Pour poursuivre... au-delà de cette première initiative.</o:p>
    </o:p>





    Les thématiques de ces débats porteront encore sur les questions qui nous concernent tous, et nous espérons que vous serez nombreux dès mercredi pour « Nouveaux cours en Amérique du Sud », sujet qui paradoxalement à très peu été discuté en France, où pourtant nous vivons tous la frustration d'une proposition alternative au morne horizon néolibéral qui nous est offert. Vous êtes venus nombreux la première semaine, et, selon toute apparence, avec un vrai bonheur. Chaque soir, il y eut entre cent et cent vingt personnes, et chaque soir ce furent des publics très différents... Malgré le « handicap » que pouvait constituer le long week-end de toussaint, où Paris était assez désert.


    Nous espérons tout d'abord que cette deuxième semaine permettra que ceux qui ont aimé, reviennent, et que commencent à se mêler les gens, les idées, les personnes, les mondes... que commence ainsi ce début d'entre-dévoration  et de convergences que nous appelons de nos vœux. De ce point de vue, déjà cet esprit de convergence, de commencer à se poser les questions en termes de mouvement artistique et d'engagement s'est manifesté.


    Des artistes comme Yves François, Jérome Claude, Lili Badin (sculpteurs), Théophile de Giraud, Ramiro Oviedo, Roberto San Geroteo, Andy Vérol, Fatiha Dahmani (poètes et écrivains), Lak.bine, Flop et Tante Hortense (musiciens), Moustapha Boutadjine (peintre), Jorge Zapata (cinéaste), des militants de mouvements sociaux et même politiques ont commencé à se connaître, des projets naissent...



    L'idée de poursuivre au-delà de cette initiative première, dont en actes, le sens et le but sont apparus comme une urgence aux yeux de la plupart. La presse écrite a hélas été parcimonieuse quant aux répercussions (à part L'Huma, Témoignage Chrétien, Le Monde Diplomatique), alors que les radios (Libertaire, Aligre, Latina...) et les sites internet les plus divers ont repris l'information et l'ont fait circuler avec sympathie et même enthousiasme.

    Vendredi prochain (10 novembre), Beatriz Azevedo sera sur Radio Aligre pour parler à son tour de l'exposition-manifeste, de 11h à midi, et nous vous invitons à l'écouter. Dans cette attitude favorable que nous avons rencontrée du côté des médias non institutionnels, il faut saluer l'appui sans réserve donné, après que nous les ayons rencontrés, par le réseau Cassandre/Horschamps, et du côté de Zalea TV, qui a signalé l'expo dès la semaine dernière et viendra, mercredi 8, filmer et retransmettre la première soirée de deuxième dentition. 


    Nous vous appelons donc à revenir et à venir nombreux chaque soir, à partir de mercredi 8 novembre pour PARTICIPER à l'exposition-manifeste... A faire venir vos amis, vos proches. Et à nous retrouver tous le samedi 11, à 17h,  avec le procès de Jésus Christ révisé par Oswald de Andrade et mis en bouche par Pierre-Etienne Heymann, qui sera un grand moment. Ce sera aussi une grande première en France du Théâtre de Oswald de Andrade, qui n'a jusqu'à présent jamais été présenté ici, ainsi que la lecture par Heymann de « Tombeau pour New York ».




    L'essentiel de tout cela a donc reposé sur le travail volontaire de chacun, porté par le sens même du projet, et le sentiment de sa justesse. Cela a inclus le sous titrage de O Parto, réalisé pour l'expo-manifeste, les affiches en sérigraphie, l'aide magnifique du propriétaire des lieux Jacques Bonneau, la mise sur pied du site-blogg par Andy Verol, le matériel de projection, la réalisation des diaporamas, le transport et l'installation de l'expo, etc...


    Et bien sûr le royal manger anthropophage préparé chaque soir par l'équipe de Mme Tacco Ndongo

    Les affiches sérigraphie Art Anthropophagie Aujourd'hui seront à vendre, au prix de base de 10Euros pour cela, et nous les signerons pour des contributions de soutien de 40 Euros. Nous vous attendons à la Galerie de Nesle. Ah !Ah !Ah !
    <o:p> </o:p>


    Gilles de Staal   Jaime Zapata  


    Carnet de voyage de Andy Verol dans l'exposition-manifeste Ah !Ah !Ah ! de la Galerie de Nesle

    "L'appétit. La fin. A l'approche de la galerie Nesles, on a soudain l'impression étrange d'être dans un petit village accueillant, quoique légèrement humide. Mais la faim. L'appétit. J'avais l'estomac rongé par la famine...
     
    On est tous victimes de nos sens. J'allais à l'exposition-manifeste de Jaime Zapata et de Gilles de Staal parce que j'avais la dalle, le besoin terrifiant de croquer leurs oeuvres, leurs drapées fascinants, flamboyants, les contrastes, les personnages qui semblent vous cueillir avec en-train... Deux oeuvres frappant l'anthropophage-néophyte que j'étais... l'occidental bardé de préjugés, d'a-priori, de pensées vaguement progressistes... Bref, je pensais en avoir goûté des tonnes, de ces moments chenapans où l'on erre vaseux entre les tableaux "presque anonymes" d'artistes égocentriques, mais tellement absents...
     
    A la galerie, lieu sublime de pierre et de lumière, de chair et calcaire, les tableaux, collages, les textes des deux artistes et de leurs invités devenaient pénétrants.
     
    Je ne plaisante pas. Beatriz Azevedo glisse un poème harmonieux et cisaillant à une foule "d'écouteurs" enfin libérés des chaînes chiantes de la "visite d'expo obligatoire/suivez la flèche bordel".
     



    Mais cette fois, l'appétit, la faim, l'envie de mordre, de manger changeait peu à peu de sens, au fur et à mesure de la démesure des rencontres, des moments partagés dans cet espace presque sensuel... en tout cas perpétuel.




    Mes pas sont nuit mais mon corps et mes sens sont absorbés. Les doutes sont liés aux débats. Ils sont liés à l'espace incompatible avec certaines rencontres. Mais c'est au fond ça, qui surprend et me submerge.




    Il n'existe pas de fin à cette chronique. Ma dent de lait vient seulement de tomber. La seconde dentition insiste sur ma mâchoire pour s'imposer maintenant, pour le deuxième tour attendu. Vous y serez. Je n'y manquerai pas non plus. Nous mangeons en riant, ensemble : Ah ! Ah ! Ah !"




    Andy Verol


     

     


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