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  • Voici une première série de photos non commentées de l'exposition-manifeste. Les rencontres, les intelligences et les affamés surtout, s'y sont rencontrés... Faméliques?



    http://a-a-a.blogg.org/album-14344.html



    Andy Verol


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  • 2ème semaine : deuxième dentition. (ou deuxième  A4)

    Mercredi 8 novembre
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    18h00 : démarrage lecture du Manifeste, puis Flop et Tante Hortense : musique et chansons carnivores.


    20h00 : manger.


    20h 30 ou 21h00, débat : «Election de Lula ? Transition à Cuba ?...  nouveaux cours en Amérique du Sud.. ?», Introduit par Autres Brésils – Brésil en mouvements.

    <o:p> </o:p><o:p></o:p> <o:p><o:p> </o:p>Jeudi 9 novembre
    <o:p> </o:p>18h30 : lecture du Manifeste. « Le Décaméron des femmes », de Youlia Vosniesssentskaia, lecture dramaturgique par les six comédiennes de La Liseuse (mise en voix : Caroline Girard).
    <o:p> </o:p>20h : manger.
    <o:p> </o:p>



    21h, débat : «À quoi servent les revues ? », introduit par Drôle d'époque et Lignes (invités, Hermaphrodite, Vacarme, Cassandre, Artension, Chimère...)





     

    <o:p> </o:p>Vendredi 10 novembre
    <o:p> </o:p>



    18h30 : lecture du Manifeste. Beatriz Azevedo (Brésil) : « Peripatetico » et « Idade da pedra ». Poèmes de R. San Gerotéo et de Vallejo, par Roberto San Geroteo.

    <o:p> </o:p>



    20h00 : manger.

    <o:p> </o:p>



    20h30 : film (30mn) entretien avec Joelle Aubron (Action Directe). Débat : « Lutte anti-terroriste : état d'exception permanent », introduit par le Collectif pour la libération des détenus politiques (A. D. et Georges Abdallah). Présence M.A. Combesque, de juristes...





    Samedi 11 novembre





     





    17h00 : Lecture du Manifeste.

    <o:p> </o:p>



    18h00 : Le procès en révision de Jésus Christ. (huitième tableau de « L'Homme et le Cheval » de Oswald de Andrade) (12 personnages), et « Tombeau pour New York » de Adonis, lectures organisées par Pierre Etienne Heymann (suivi musical Mirtha Pozzi) ; 20h : manger... digestions et conclusions diverses...





     





    Dimanche  12 novembre

    <o:p> </o:p> Digestion.  17h Fermeture de l'expo. Pour le manger préparé par Mme Tacco Ndongo, il sera demandé 5E aux mangeurs.



    (www.teranganet.com )





     

    <o:p>Cette seconde semaine sera plus théâtrale et poétique (avec les lectures de jeudi et de samedi, et la soirée du vendredi) que ne l'a été la première, dans le cadre toujours somptueux de l'exposition, et cette fois encore, chaque soirée se terminera avec des débats, rencontres, discussions....   Pour poursuivre... au-delà de cette première initiative.</o:p>
    </o:p>





    Les thématiques de ces débats porteront encore sur les questions qui nous concernent tous, et nous espérons que vous serez nombreux dès mercredi pour « Nouveaux cours en Amérique du Sud », sujet qui paradoxalement à très peu été discuté en France, où pourtant nous vivons tous la frustration d'une proposition alternative au morne horizon néolibéral qui nous est offert. Vous êtes venus nombreux la première semaine, et, selon toute apparence, avec un vrai bonheur. Chaque soir, il y eut entre cent et cent vingt personnes, et chaque soir ce furent des publics très différents... Malgré le « handicap » que pouvait constituer le long week-end de toussaint, où Paris était assez désert.


    Nous espérons tout d'abord que cette deuxième semaine permettra que ceux qui ont aimé, reviennent, et que commencent à se mêler les gens, les idées, les personnes, les mondes... que commence ainsi ce début d'entre-dévoration  et de convergences que nous appelons de nos vœux. De ce point de vue, déjà cet esprit de convergence, de commencer à se poser les questions en termes de mouvement artistique et d'engagement s'est manifesté.


    Des artistes comme Yves François, Jérome Claude, Lili Badin (sculpteurs), Théophile de Giraud, Ramiro Oviedo, Roberto San Geroteo, Andy Vérol, Fatiha Dahmani (poètes et écrivains), Lak.bine, Flop et Tante Hortense (musiciens), Moustapha Boutadjine (peintre), Jorge Zapata (cinéaste), des militants de mouvements sociaux et même politiques ont commencé à se connaître, des projets naissent...



    L'idée de poursuivre au-delà de cette initiative première, dont en actes, le sens et le but sont apparus comme une urgence aux yeux de la plupart. La presse écrite a hélas été parcimonieuse quant aux répercussions (à part L'Huma, Témoignage Chrétien, Le Monde Diplomatique), alors que les radios (Libertaire, Aligre, Latina...) et les sites internet les plus divers ont repris l'information et l'ont fait circuler avec sympathie et même enthousiasme.

    Vendredi prochain (10 novembre), Beatriz Azevedo sera sur Radio Aligre pour parler à son tour de l'exposition-manifeste, de 11h à midi, et nous vous invitons à l'écouter. Dans cette attitude favorable que nous avons rencontrée du côté des médias non institutionnels, il faut saluer l'appui sans réserve donné, après que nous les ayons rencontrés, par le réseau Cassandre/Horschamps, et du côté de Zalea TV, qui a signalé l'expo dès la semaine dernière et viendra, mercredi 8, filmer et retransmettre la première soirée de deuxième dentition. 


    Nous vous appelons donc à revenir et à venir nombreux chaque soir, à partir de mercredi 8 novembre pour PARTICIPER à l'exposition-manifeste... A faire venir vos amis, vos proches. Et à nous retrouver tous le samedi 11, à 17h,  avec le procès de Jésus Christ révisé par Oswald de Andrade et mis en bouche par Pierre-Etienne Heymann, qui sera un grand moment. Ce sera aussi une grande première en France du Théâtre de Oswald de Andrade, qui n'a jusqu'à présent jamais été présenté ici, ainsi que la lecture par Heymann de « Tombeau pour New York ».




    L'essentiel de tout cela a donc reposé sur le travail volontaire de chacun, porté par le sens même du projet, et le sentiment de sa justesse. Cela a inclus le sous titrage de O Parto, réalisé pour l'expo-manifeste, les affiches en sérigraphie, l'aide magnifique du propriétaire des lieux Jacques Bonneau, la mise sur pied du site-blogg par Andy Verol, le matériel de projection, la réalisation des diaporamas, le transport et l'installation de l'expo, etc...


    Et bien sûr le royal manger anthropophage préparé chaque soir par l'équipe de Mme Tacco Ndongo

    Les affiches sérigraphie Art Anthropophagie Aujourd'hui seront à vendre, au prix de base de 10Euros pour cela, et nous les signerons pour des contributions de soutien de 40 Euros. Nous vous attendons à la Galerie de Nesle. Ah !Ah !Ah !
    <o:p> </o:p>


    Gilles de Staal   Jaime Zapata  


    Carnet de voyage de Andy Verol dans l'exposition-manifeste Ah !Ah !Ah ! de la Galerie de Nesle

    "L'appétit. La fin. A l'approche de la galerie Nesles, on a soudain l'impression étrange d'être dans un petit village accueillant, quoique légèrement humide. Mais la faim. L'appétit. J'avais l'estomac rongé par la famine...
     
    On est tous victimes de nos sens. J'allais à l'exposition-manifeste de Jaime Zapata et de Gilles de Staal parce que j'avais la dalle, le besoin terrifiant de croquer leurs oeuvres, leurs drapées fascinants, flamboyants, les contrastes, les personnages qui semblent vous cueillir avec en-train... Deux oeuvres frappant l'anthropophage-néophyte que j'étais... l'occidental bardé de préjugés, d'a-priori, de pensées vaguement progressistes... Bref, je pensais en avoir goûté des tonnes, de ces moments chenapans où l'on erre vaseux entre les tableaux "presque anonymes" d'artistes égocentriques, mais tellement absents...
     
    A la galerie, lieu sublime de pierre et de lumière, de chair et calcaire, les tableaux, collages, les textes des deux artistes et de leurs invités devenaient pénétrants.
     
    Je ne plaisante pas. Beatriz Azevedo glisse un poème harmonieux et cisaillant à une foule "d'écouteurs" enfin libérés des chaînes chiantes de la "visite d'expo obligatoire/suivez la flèche bordel".
     



    Mais cette fois, l'appétit, la faim, l'envie de mordre, de manger changeait peu à peu de sens, au fur et à mesure de la démesure des rencontres, des moments partagés dans cet espace presque sensuel... en tout cas perpétuel.




    Mes pas sont nuit mais mon corps et mes sens sont absorbés. Les doutes sont liés aux débats. Ils sont liés à l'espace incompatible avec certaines rencontres. Mais c'est au fond ça, qui surprend et me submerge.




    Il n'existe pas de fin à cette chronique. Ma dent de lait vient seulement de tomber. La seconde dentition insiste sur ma mâchoire pour s'imposer maintenant, pour le deuxième tour attendu. Vous y serez. Je n'y manquerai pas non plus. Nous mangeons en riant, ensemble : Ah ! Ah ! Ah !"




    Andy Verol


     

     


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  • A l'initiative des peintres Jaime Zapata et Gilles de Staal, elle réunira, au milieu des oeuvres des deux artistes, des poètes, des comédiens, des dramaturges, des musiciens, des sculpteurs, des peintres-colleurs, qui participeront, par leurs contributions propres, à la mise en acte et en discussion publique des possibilités de mouvement artistique, ou mieux, de l'engagement artistique...



    Aussi, du mercredi au samedi de ces deux semaines, à l'intérieur de l'exposition de peintures, après des lectures poétiques ou dramatiques et des interventions musicales, se tiendront des débats portant sur les questions qui traversent la crise de la société: "Médias en guerre" introduit par Henri Maler d' ACRIMED; "Identité, nationalité, citoyenneté: bons et mauvais Français?" introduit par Mehdi Belhajkacem; "Expérience Lula; transition à Cuba: cours nouveau en Amérique du Sud?" introduit par Autres Brésils; "Les revues, à quoi servent elles?" introduit par Lignes et Drôle d'époque; "Guerre au terrorisme, état d'exception permanent" introduit par le Collectif NLPF pour la libération des prisonniers d'Action Directe...
    Ces débats seront inaugurés par la discussion de la conférence de Michel Lequenne: "Art vivant contre art contemplerien", conférence qu'il devait tenir en septembre à la Passerelle des cultures à Nogent et qui a été interdite sous le prétexte qu'il avait par ailleurs signé un éditorial intitulé "Vive le Hezbollah!".



    Ils se concluront avec la lecture dramatique organisée par Pierre Etienne Heymann, du 8è acte de la pièce de Oswald de Andrade, "L'Homme et le Cheval", intitulé: "Le Tribunal". Ce sera le "procès en révision de Jésus Christ", avec Jésus Christ, St Pierre, Madeleine, La Véronique, Mme Jésus,  le Prof. Icare et Mme Icare, le Baron Barabas de Rotschild, D'Artagnan, Fou Man Chou, un romancier anglais, Tribunal présidé par le Tigre de la Mer Noire assisté du Soldat Rouge de John Reed et de la Camarade Vérité.



    Deux films seront présentés durant l'exposition: "O Parto"(‘L'accouchement') (30mn) film lyrique réalisé au Portugal en avril 1975, au sommet de la dernière tentative de révolution socialiste vécue en Europe, du 25 avril 1974 au 25 novembre 1975.
    "Entretien avec Joelle Aubron" (30mn), réalisé par ses amis peu avant sa mort provoquée par 20 ans d'emprisonnement politique.
     
    Au cours de l'exposition seront présentées les lectures d' « Ajax » de Yanis Ritsos par Luc Martin Meyer, du « Décaméron des Femmes » de Youlia Vosniessentskaia par le groupe La Liseuse, les poètes Roberto San Gerotéo et Ramiro Oviedo liront leurs oeuvres ainsi que celles de César Vallejo. Le gouvernement brésilien enverra officiellement la poète musicienne Beatriz Azevedo porter la contribution de l'anthropophagie brésilienne. Et les musiciens Flop, tante Hortense ainsi que le groupe de rap conscient La K-bine interprèteront leurs morceaux.
    Il ne s'agit ni d'un festival de "performances" ni d'une manifestation "pluri-expressionnelle d'art contemporain", mais d'une rencontre d'artistes avec le public pour ouvrir en acte le débat sur l'engagement artistique, et le sens d'un tel engagement.



    A ce titre, cette exposition-manifeste s'inscrit dans la lignée des mouvements artistiques révolutionnaires. La référence à l'Anthropophagie et au mouvement Anthropophage fondé par Oswald de Andrade en 1928, repris dans les années 1970 par le mouvement révolutionnaire et artistique brésilien (Torquato Neto, Glauber Rocha, Teatro Oficina, Helio Oiticica, Gilberto Gil pour ne citer que les principaux) est dans cette lignée. Que l'on ne s'y trompe pas, il n'y a là aucun exotisme ni tropicalisme affriolant.



    Cette référence, aujourd'hui,  - par son refus de tous les identitarismes et de tous les jésuitismes, sa prescription « d'absorber toujours et directement le Tabou » pour le transformer en Totem, et le postulat que « la joie est la preuve par neuf » -, nous semble répondre, avec la vigueur indispensable, aux frilosités morales et intellectuelles que la peur des utopies paraît inspirer au monde culturel européen. Elle prépare donc une nouvelle « descente anthropophage », des jungles suburbaines ou transatlantiques vers l'Europe jésuitique et rabat-joie cette fois, annoncée il y a un an lors de la première Rencontre Internationale d'Anthropophagie ! (EIA !) à Sao Paulo. 


    Toutes les informations sur cette initiative, - organisée hors de toute institution culturelle privée ou publique, sans sponsor, sans parrainage, sans subvention, sans budget, sans squatt (dont bien sûr nous dénonçons les expulsions), et sans marginalité de mode... mais grâce à la libre contribution du travail de chacun au luxe de tous -, sont disponibles sur le site-blog ouvert à cette fin :

     http://a-a-a.blogg.org   ainsi que sur www.gilles-de-staal.com
    Paris le 22 octobre 2006
    Ah !Ah !Ah ! – A3

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